Dans une déclaration commune, le Conseil œcuménique des Églises [COE], l’Alliance ACT et le Conseil des Églises du Moyen-Orient ont exhorté la communauté internationale à répondre aux besoins les plus urgents, un mois après l’explosion meurtrière qui a ravagé le cœur de Beyrouth. « Nous sommes solidaires des personnes endeuillées, des blessés, des personnes déplacées et de celles qui souffrent » ont affirmé les trois instances œcuméniques. Elles ont appelé la communauté internationale — par l’intermédiaire de l’Organisation des Nations Unies — à faire en sorte que les causes de cette catastrophe soient établies au moyen d’un processus indépendant crédible, que les responsables soient traduits en justice et qu’aucune impunité ne soit tolérée.
L’explosion et ses conséquences ne font qu’exacerber une profonde crise économique et sociale déjà ancienne, dans un pays où 50 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté et 400 000 personnes sont déplacées » constatent les signataires tout en affirmant que le Liban reste, malgré les multiples tragédies et défis actuels et passés, « un symbole du vivre ensemble
dans la diversité ».
Le COE compte actuellement 350 Églises membres, l’Alliance ACT déploie un réseau de 144 Églises et organisations affiliées travaillant ensemble dans 100 pays pour un changement durable dans la vie des personnes pauvres et marginalisées. Le Conseil des Églises du Moyen-Orient est une organisation œcuménique réunissant localement des Églises pour un témoignage chrétien commun dans la région où le Christ est né, a vécu, est mort et est ressuscité.
Source : oikoumene.org